Chiffres Romains

Les chiffres romains désignent un système de numération non positionnel, utilisé dans la Rome antique (notamment du temps de César). Il repose sur la combinaison de 7 lettres majuscules représentant des valeurs fixes, additionnées ou soustraites selon leur position.

La numérotation romaine utilise 7 lettres correspondant à 7 nombres. Les chiffres romains de 1 à 1000 sont :

Au delà de plusieurs milliers, il n'y avait pas de lettres pour représenter ces nombres. Cependant, certains écrits archaïques (plus rares) utilisent 4 autres symboles

La numérotation romaine repose sur deux règles principales :

— (1) Si une lettre de valeur inférieure ou égale à la lettre précédente se trouve à sa droite, leurs valeurs s'ajoutent.

— (2) Une lettre d'unité (I), de dizaine (X) ou de centaine (C) placée immédiatement à gauche d'une lettre plus grande se retranche de celle-ci, à condition que la valeur de cette dernière ne dépasse pas dix fois celle de la première. Ainsi, I (1) peut précéder V (5) ou X (10), X (10) peut précéder L (50) ou C (100) et C (100) peut précéder D (500) ou M (1000)

Utiliser le convertisseur de dCode pour d'autres nombres.

Le programme détecte automatiquement si le nombre est en numérotation arabe ou romaine et fait la conversion/traduction.

La numérotation romaine ne sait pas écrire de grands nombres, au-delà de 9999 le programme affichera le nombre de milliers séparément. Cette écriture n'est pas standardisée mais reste compréhensible.

Le programme est très permissif et autorise les nombres romains mal formés ne respectant pas la règle (2). Il s'agit d'une liberté logicielle, pas d'une règle du système romain.

Les romains n'utilisaient pas le zéro, ils ne le considéraient pas comme un chiffre mais comme un état de vide et donc ne l'écrivait pas (l'absence de nombre indique zéro).

Quatre s'écrit IV, cependant, ce logiciel indique que IIII = 4, bien qu'inhabituelle, IIII est une variante de IV qui est tolérée. Elle se retrouve encore de nos jours (typiquement sur les horloges d'où le nom parfois de quatre d'horloger). (Merci Nicolas pour cette précision)

Il n'y a pas d'écriture spécifique pour une date (comme une date de naissance), à part d'écrire le numéro du jour, du mois et de l'année séparément.

dCode propose un outil pour écrire une date en latin.

En Français, les siècles sont écrits en chiffres romains par habitude, voir l'écriture des siècles sur dCode.

L'écriture des nombres au-delà de 10000 n'était pas imaginable, sans moyen de calculs ces nombres étaient inutiles. Pour écrire une valeur de centaines de milliers, un moyen serait d'écrire des centaines de M au début du nombre.

Les Romains ne concevaient ni les nombres négatifs, ni les décimales. Le signe − est une convention moderne qui peut permettre de se faire comprendre.

L'usage de décimales n'est pas très documenté dans les livres d'histoire, il est pourtant admis qu'ils utilisaient des fractions, notamment un système de monnaie duodécimal (base 12) qui permettait les partages par 2, 3, 4, 6 et 12 sans chiffres après la virgule.

Les chiffres romains datent de la Rome antique, soit à partir du VIIème siècle av. JC. Ils étaient par exemple utilisés avec du latin.

Les chiffres romains ont été ajoutés à la norme Unicode, ils encodent par un unique caractère chaque nombres de 1 à 12 (utilisés dans les pendules,montres et horloges) et 8 autres nombres :

En théorie, en chiffres romain tout symbole (lettre) est répété au maximum 3 fois consécutivement.

Les chiffres romains peuvent cependant s'écrire avec 4 lettres identiques à la suite, mais ça reste rare ou incorrect dans la notation historique standard.

Les chiffres romains sont appris à l'école, en CE2, CM1, CM2 et ne sont que rarement utilisés, sauf en mathématique ou en histoire. Les usages aujourd'hui sont limités à des usages symboliques (les horloges), historiques (écriture des siècles) mais aussi esthétiques (sur les tattoos, de nombreux tatouages utilisent des chiffres romains).